Deux années de test d'une nouvelle approche pour l'apprentissage ont été présentées par Céline Alvarez.
S'inspirant de la méthode Montessori, (http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9dagogie_Montessori )
elle a observé dans une zone d'éducation prioritaire les évolutions d'une classe maternelle organisée selon une approche ouverte qui s'appuie sur 4 principes :
1/l'attention
2/ engagement
3/retour d'information immédiat
4/consolidation
le résultat est sans appel : un épanouissement et un bien être sans égal, à partir d'atelier en libre service : les enfants choisissent leurs activités (attention+), il utilisent des outils didactiques et objets tactiles et sensoriels pour améliorer la compréhension et l'attention, et s’habituent à répéter les gestes jusqu'à ce qu'ils réussissent, tout en mémorisant l'action de répétition.
Le décalage entre la prédiction et l'observation créent la surprise et améliore l'apprentissage. Ce principe est largement appliqué dans l'expérimentation.
Un autre effet direct de la méthode est le développement des compétences non cognitives, sans chercher à les imposer, telles que la confiance en soi, l'estime de soi, la capacité d'entraide, la coopération...
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samedi 6 septembre 2014
dimanche 31 août 2014
Neuromarketing : des constats qui font réfléchir sur la communication produit (Martin Lindstrum)
Suite du dossier Neuromarketing.
5 informations très intrigantes, selon les constats de Martin Lindstrum.
- le paradoxe des emballages de cigarettes
- les références sexuelles extrêmes qui perturbent
- les marques et religions : des mécanismes proches
- l'association image et autre sens favorise l'assimilation d'un message
- le rôle des rituels, sorte de balise
"une conversation inconsciente" se déroulerait lors de la consommation.
La notion de besoins conscients et inconscients, et de leur satisfaction n'est pas nouvelle. Ce qui l'est, c'est la compréhension de cet inconscient qui permet d'anticiper mieux le comportement et de faire tomber des a-priori.
Le neuromarketing aide à décoder certains aspects de cet inconscient. Qui devient alors .... conscient ?
Plus d'infos sur l'auteur : http://www.martinlindstrom.com/
5 informations très intrigantes, selon les constats de Martin Lindstrum.
- le paradoxe des emballages de cigarettes
- les références sexuelles extrêmes qui perturbent
- les marques et religions : des mécanismes proches
- l'association image et autre sens favorise l'assimilation d'un message
- le rôle des rituels, sorte de balise
"une conversation inconsciente" se déroulerait lors de la consommation.
La notion de besoins conscients et inconscients, et de leur satisfaction n'est pas nouvelle. Ce qui l'est, c'est la compréhension de cet inconscient qui permet d'anticiper mieux le comportement et de faire tomber des a-priori.
Le neuromarketing aide à décoder certains aspects de cet inconscient. Qui devient alors .... conscient ?
Plus d'infos sur l'auteur : http://www.martinlindstrom.com/
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mardi 12 août 2014
Maffesoli, tribus, et tribalisme moderne porté par les réseaux sur internet
De la sociologie au marketing... la tribu pourrait être aujourd'hui à la segmentation, ce qu'internet est à la communication. C'est en tous les cas un élément de mes recherches à venir.
VOici un article compilant la tribalité moderne dans notre société, un courant porté par le sociologue Michel Maffesoli, lui qui a lancé plus tôt le slogan "le lieu fait le lien".
article complet et vidéo extraites d'emissions sur la notion de tribu.
http://www.slate.fr/story/85967/michel-maffesoli-sociologie-troll
le site du sociologue : http://www.michelmaffesoli.org/parcours
VOici un article compilant la tribalité moderne dans notre société, un courant porté par le sociologue Michel Maffesoli, lui qui a lancé plus tôt le slogan "le lieu fait le lien".
article complet et vidéo extraites d'emissions sur la notion de tribu.
http://www.slate.fr/story/85967/michel-maffesoli-sociologie-troll
le site du sociologue : http://www.michelmaffesoli.org/parcours
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jeudi 7 août 2014
les courants d'innovation des années 50 à nos jours. (part 1)
Vous trouverez un lien vers une introduction aux grands courants d'innovation "connus" ....
source : http://www.innovationpartagee.com/
En 50 ans, la modélisation des processus d’innovation a beaucoup évolué, d’un simple modèle linéaire vers des modèles beaucoup plus complexes.
Durant les années 1950 et 1960, le modèle « Research push » (Recherche poussée) ou innovation de 1ère génération prévalait.
Cette approche partait de l’hypothèse que l’innovation est un processus linéaire démarrant par la découverte scientifique, passant à travers les étapes d’invention, étude et réalisation pour terminer sur une phase de marketing pour le nouveau produit ou process.
Selon cette vision, le plus gros challenge résidait donc dans la gestion efficace des investissements de R&D.
Ensuite, au début des années 1960, un 2eme modèle d’innovation linéaire fut adopté par les industriels et les instances gouvernementales : « Demand pull » (innovation tirée par la demande).
Dans ce modèle, les innovations découlent d’une demande perçue, qui influence la direction et la vitesse de développement des technologies.
Selon cette vision, le plus grand challenge est l’investissement efficace dans le marketing et l’identification des besoins du client.
Ces approches linéaires de l’innovation furent par la suite critiquées car trop simplistes.
Un mix de ces 2 approches déboucha sur le modèle de 3ème génération où le « research push » et le « demand pull » pouvait fluctuer en fonction des phases du processus d’innovation et cohabitant naturellement.
Dans les années 1970, ce 3eme modèle se répandit avec une approche interactive entre les besoins client et la recherche.
Selon cette vision, le principal challenge est la communication inter-organisationnelle marketing -recherche.
Au début des années 80, une 4eme génération, l’innovation collaborative, mis ensuite en avant les processus complexes de communications entre les différents acteurs de l’innovation interne ( R&D, marketing, distribution..) ainsi que les acteurs externes.
Ce modèle apparu suite à la prise de conscience de la complexité de l’innovation et des apports d’acteurs variés incluant les clients, fournisseurs et partenaires.
Dans ce modèle, les challenges dépassent la simple gestion du marketing et de la recherche pour inclure des partenaires diffus dans et au dehors de l’entreprise.
Enfin, dans les années 1990, un 5eme modèle de processus apparu.
Dans ce modèle, les services/départements des entreprises ne sont plus vus comme des entités indépendantes mais comme des acteurs liés collaborant en même temps sur l’innovation, via notamment l’utilisation des nouvelles technologies digitales.
Les « lead users » et les fournisseurs principaux sont considérés comme des acteurs majeurs de l’innovation et placés au cœur de la démarche.
Le focus est désormais sur la création d’écosystèmes, via notamment des partenariats, projets collaboratifs.
Le modèle de l’Open Innovation rentre dans cette catégorie .
Il est aidé par le développement technologique afin de collaborer en temps réel et manager les différents acteurs de l’innovation. Ces derniers sont intégrés de plus en plus tôt, par le biais notamment de la simulation, prototypage rapide etc…
Par son processus clairement décrit et promu par H. Chesbrough, ce modèle ne pourrait-il d’ailleurs pas être considéré à certains égards comme une 6ème mutation du modèle…?
En guise de conclusion sur l'article ci-dessus : ces approches d'innovation ont-elles sécurisé le lancement commercial ? pourquoi a -t-on toujours autant d'échecs commerciaux de l'innovation ? y a t-il une place pour une nouvelle approche qui améliorerait son acceptation sur le marché par anticipation ?
c'est pour répondre à ces question que je m'intéresse au marketing de l'innovation. Nouveau courant ou nouvelle méthode ?
source : http://www.innovationpartagee.com/
En 50 ans, la modélisation des processus d’innovation a beaucoup évolué, d’un simple modèle linéaire vers des modèles beaucoup plus complexes.
Durant les années 1950 et 1960, le modèle « Research push » (Recherche poussée) ou innovation de 1ère génération prévalait.
Cette approche partait de l’hypothèse que l’innovation est un processus linéaire démarrant par la découverte scientifique, passant à travers les étapes d’invention, étude et réalisation pour terminer sur une phase de marketing pour le nouveau produit ou process.
Selon cette vision, le plus gros challenge résidait donc dans la gestion efficace des investissements de R&D.
Ensuite, au début des années 1960, un 2eme modèle d’innovation linéaire fut adopté par les industriels et les instances gouvernementales : « Demand pull » (innovation tirée par la demande).
Dans ce modèle, les innovations découlent d’une demande perçue, qui influence la direction et la vitesse de développement des technologies.
Selon cette vision, le plus grand challenge est l’investissement efficace dans le marketing et l’identification des besoins du client.
Ces approches linéaires de l’innovation furent par la suite critiquées car trop simplistes.
Un mix de ces 2 approches déboucha sur le modèle de 3ème génération où le « research push » et le « demand pull » pouvait fluctuer en fonction des phases du processus d’innovation et cohabitant naturellement.
Dans les années 1970, ce 3eme modèle se répandit avec une approche interactive entre les besoins client et la recherche.
Selon cette vision, le principal challenge est la communication inter-organisationnelle marketing -recherche.
Au début des années 80, une 4eme génération, l’innovation collaborative, mis ensuite en avant les processus complexes de communications entre les différents acteurs de l’innovation interne ( R&D, marketing, distribution..) ainsi que les acteurs externes.
Ce modèle apparu suite à la prise de conscience de la complexité de l’innovation et des apports d’acteurs variés incluant les clients, fournisseurs et partenaires.
Dans ce modèle, les challenges dépassent la simple gestion du marketing et de la recherche pour inclure des partenaires diffus dans et au dehors de l’entreprise.
Enfin, dans les années 1990, un 5eme modèle de processus apparu.
Dans ce modèle, les services/départements des entreprises ne sont plus vus comme des entités indépendantes mais comme des acteurs liés collaborant en même temps sur l’innovation, via notamment l’utilisation des nouvelles technologies digitales.
Les « lead users » et les fournisseurs principaux sont considérés comme des acteurs majeurs de l’innovation et placés au cœur de la démarche.
Le focus est désormais sur la création d’écosystèmes, via notamment des partenariats, projets collaboratifs.
Le modèle de l’Open Innovation rentre dans cette catégorie .
Il est aidé par le développement technologique afin de collaborer en temps réel et manager les différents acteurs de l’innovation. Ces derniers sont intégrés de plus en plus tôt, par le biais notamment de la simulation, prototypage rapide etc…
Par son processus clairement décrit et promu par H. Chesbrough, ce modèle ne pourrait-il d’ailleurs pas être considéré à certains égards comme une 6ème mutation du modèle…?
En guise de conclusion sur l'article ci-dessus : ces approches d'innovation ont-elles sécurisé le lancement commercial ? pourquoi a -t-on toujours autant d'échecs commerciaux de l'innovation ? y a t-il une place pour une nouvelle approche qui améliorerait son acceptation sur le marché par anticipation ?
c'est pour répondre à ces question que je m'intéresse au marketing de l'innovation. Nouveau courant ou nouvelle méthode ?
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mardi 5 août 2014
Neuromarketing part 1 : introduction
En introduction au sujet : l'émission Cash sur le neuromarketing
Jouer sur l'inconscient, en amont de l'achat. La polémique : la manipulation en travaillant sur les émotions : l'envie, le plaisir, la peur....
un commentaire sur l'émission : http://www.c-est-bio-la-vie.net/tag/neuromarketing/
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mardi 15 juillet 2014
Le Système Entrepreneurial Unique © : le fruit d'un processus de marketing créatif
Le Système Entrepreneurial Unique © pourrait être une clé de succès pour les nouveaux projets.
Ce sont les situations, les lectures, et découvertes, ou encore les vécus qui stimulent l'envie d'analyser, de partager, de communiquer. Et d'innover ! Un ami poste il y a quelques minutes sur un réseau cette vidéo mettant en scène une musique d'auteur et sa genèse abordée comme une construction inspirée de la nature, des oiseaux, de la ville. CHacun peut y voir des interprétations variées.
D'un coté l'inspiration du monde qui nous entoure, la force de la nature, l'humanité source éternelle de création pour l'artiste. Bref, des stimulis de créativité.
De l'autre, on pourrait y voir les difficultés de créer, au travers de "techniques constructives"ou outils nécessaires pour élever un bâtiment avec un échafaudage, une grue, à l'instar d'une construction musicale qui va nécessiter des harmonies, une connaissance des rythmes, un système d'écriture, un ou plusieurs musiciens motivés pour interpréter le morceau ....
Mes 20 années de missions marketing dans le BTP ne peuvent que resurgir... Et la Musique Dans tout ça ? Et bien c'est l'image que j'utilise aujourd'hui pour expliquer pourquoi un marketeur ou un porteur de projet doit aborder différemment le développement d'un nouveau projet. Double compétence oblige.... en tant que pianiste....
Mes deux passions, innovation et musique, se sont toujours côtoyées sans réellement se marier. Jusqu'à ce qu'en menant mes recherches sur une nouvelle méthodologie de gestion de projet, je trouve une clé de liaison mettant en parallèle le processus de création musicale avec celui de la création de projet nouveau.
Il n'en fallait pas davantage que cette jolie vidéo pour allumer la mèche.
De récentes lectures épistémologiques sur les sciences de gestion, m'ont fait prendre conscience de la réalité artistique propre à toute activité humaine. Puisqu 'il s'agir de l'art de faire en toute action, y compris scientifique (l'art est souvent opposé à la science).
Le marketeur doit aider le porteur de projet à élaborer son "Système Entrepreneurial Unique"©, en usant d'un savoir faire artistique évident. Il devra mettre en place ce que j'appelle un processus marketing créatif.
Si vous souhaitez apprendre le
piano, même sur le tard, c’est toujours possible. Avec beaucoup de persévérance
et du temps, vous parviendrez à progresser sans doute rapidement dans l’interprétation. Le recours aux
meilleurs professeurs pourra vous permettre d’obtenir un niveau d’excellence
pour interpréter les morceaux du répertoire ou ceux que vous aimez. Vous aurez du plaisir à jouer et à montrer
vos progrès techniques.
En fait, le porteur de projet SE
FERA PLAISIR selon ce même principe : le plaisir d’entreprendre, comme
d’autres l’ont fait avant lui.
C’est aujourd’hui l’approche retenue en matière de création d’entreprises :
les meilleurs professeurs ou accompagnants tentent d’inculquer les bases de
gestion, de production, de conception, de logistique, de vente ou
communication. Cela est même complété par du parrainage d’entrepreneurs, avec du
retour d’expérience terrain, ou la communication des « bonnes
pratiques ».
Mais en réalité, cela ne suffira malheureusement pas !
Pourquoi ?
On peut démontrer que les
difficultés ne résident pas seulement dans l’apprentissage parfait, la lecture
des partitions, ou bien encore l'interprétation parfaite des morceaux, qui
font, pourtant, rêver et suscitent l’admiration de tous.
Les modèles existants, les
expériences, pourront bien entendu aider l’entrepreneur dans le cadre de la
« veille » nécessaire pour
connaitre son environnement. Mais celà me fait penser au gros titre d'un magazine musical bien connu il y a quelques années qui affirmait "ils ont tous copié" en parlant des compositeurs, musiques à l'appui.
En entrepreneuriat, la duplication d'un cas, ou modèle économique existant, sera loin d’être suffisante à court ou moyen termes, pour différentes raisons liées à la réaction / réticence du marché. C’est la fameuse résistance au changement, un processus complexe qui s’appuie notamment sur notre référentiel culturel et éducatif, nos « cognitions », ou encore les lois du marché imposés par les marques leader qui défendent leur position à grand renfort de communication et d’influence.
En entrepreneuriat, la duplication d'un cas, ou modèle économique existant, sera loin d’être suffisante à court ou moyen termes, pour différentes raisons liées à la réaction / réticence du marché. C’est la fameuse résistance au changement, un processus complexe qui s’appuie notamment sur notre référentiel culturel et éducatif, nos « cognitions », ou encore les lois du marché imposés par les marques leader qui défendent leur position à grand renfort de communication et d’influence.
vendredi 11 juillet 2014
un Diplome universitaire Compagnon de la Construction Durable
Je signale la deuxième rentrée universitaire à l'IUT Marne la VAllée, conjointement avec le CSTB, du Diplôme universitaire compagnon de la construction durable.
J'ai le plaisir d'y intervenir pour un module "veille", et un module "Communication".
A la fois transversal sur les métiers de la construction, Très opérationnel sur les techniques de constructions (structures, et second oeuvre) et généraliste sur la question des bilans énergétiques dans le bâtiment, il s'adresse aux étudiants ayant un bacs Pro ou aux professionnels du BTP souhaitant valider leurs connaissances, ou améliorer leurs savoirs faire. il débouche sur la conduite de chantier durables, notamment.
Il se monte en alternance, avec une entreprise du secteur.
Les profils sont variés, électriciens, carreleurs, chauffagistes, plombiers....
A noter que la pédagogie "active" est de mise, mettant les apprenants au coeur de leur propre apprentissage.
page facebook
Vidéo du conseil général 77, ci-dessous, montrant des séquences de ma formation (première promotion)
Détails de la formation : site IUT http://www.u-pem.fr/formations/loffre-de-formations/les-diplomes-duniversite-du/diplome-duniversite-compagnon-en-batiment-durable/
J'ai le plaisir d'y intervenir pour un module "veille", et un module "Communication".
A la fois transversal sur les métiers de la construction, Très opérationnel sur les techniques de constructions (structures, et second oeuvre) et généraliste sur la question des bilans énergétiques dans le bâtiment, il s'adresse aux étudiants ayant un bacs Pro ou aux professionnels du BTP souhaitant valider leurs connaissances, ou améliorer leurs savoirs faire. il débouche sur la conduite de chantier durables, notamment.
Il se monte en alternance, avec une entreprise du secteur.
Les profils sont variés, électriciens, carreleurs, chauffagistes, plombiers....
A noter que la pédagogie "active" est de mise, mettant les apprenants au coeur de leur propre apprentissage.
page facebook
Vidéo du conseil général 77, ci-dessous, montrant des séquences de ma formation (première promotion)
Détails de la formation : site IUT http://www.u-pem.fr/formations/loffre-de-formations/les-diplomes-duniversite-du/diplome-duniversite-compagnon-en-batiment-durable/
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