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lundi 15 août 2016

Conceptualisation de produit (Part.2) : l'exemple du concept "chat", relations et catégorisation "marketing"

Par un exemple de travail et de réflexion de classe primaire, voici l'occasion d'affiner la connaissance fondamentale sur les mécanismes qui permettent de définir les concepts. Apprendre, ou définir, consiste à établir des relations "verbales" entre les concepts.

En marketing, la recherche d'attributs (ou fonctionnalités) est essentielle; attendu qu'un concept peut être un nouveau produit ou service.

Sans entrer dans les détails abordés dans d'autres articles (analyse de la valeur, fonctions techniques, fonctions marketing, réponse aux besoins des consommateurs...) à la base de ma recherche sur la construction intelligente d'un produit, il m'est apparu intéressant de montrer comment les concepteurs que nous sommes catégorisent (ou peuvent catégoriser) les idées entre elles.

Créer un produit consiste à établir des relations entre ce produit et des satisfactions, des attributs physiques,  des valeurs, ou tout autre éléments de description. C'est la conceptualisation.

"La conceptualisation est une perspective abstraite et simplifiée de la connaissance que nous avons du "monde", et que, pour quelque raison, nous voulons représenter. Cette représentation est notre connaissance du “monde”, dans laquelle tout concept est exprimé en termes de relations verbales avec d'autres concepts et avec ses exemples “du monde réel” (relations d'attribut, etc., non nécessairement hiérarchiques), et avec des relations hiérarchiques (la catégorisation, ou assignation de l'objet à une catégorie) multiples (l’objet appartient à plusieurs hiérarchies en même temps, ce qui élimine totalement l'aspect exclusivement hiérarchique de la conceptualisation).

Conceptualiser peut donc être compris comme “le développement ou la construction d'idées abstraites à partir de l'expérience : notre compréhension consciente (non nécessairement vraie) du monde”.

Une carte conceptuelle (ou un réseau sémantique) ou une base de connaissance, ou une ontologie (toutes des associations logiques et cognitives de données), sont des expressions concrètes, explicites (que l'on peut gérer aussi par ordinateur) de la conceptualisation.


Exemple élémentaire de conceptualisation relative au concept de "chat":


 Le type de relation, élément fondamental dans la représentation de la connaissance (qui apparaît dans cet exemple entre ‘<’ et ‘>’) définit comment est la relation entre les concepts (ou les objets de l'exemple) : il en indique la fonction, si elle est de catégorisation ou autre. 

Observer que “le chat”, comme toutes les choses, appartient à plusieurs catégories connues, dans cet exemple nous en avons indiqué seulement 3, mais elles auraient pu être beaucoup plus nombreuses. 

Les types de relation aussi sont des “catégories”, dans ce cas relationnelles : voir entre ‘{‘ et ‘}’, la catégorie relationnelle correspondant au type de relation. Toute conceptualisation contiendra toujours la catégorisation, même si pour analyser il est possible d'identifier la catégorisation et “les autres relations”, qui sont elles aussi fondamentales. 

Catégoriser  conceptualiser 
Catégoriser   conceptualiser 
Conceptualiser< contient > catégoriser 

Ce type de connaissance est classé comme “connaissance déclarative”, car elle est exprimée en termes de proposition :
 concept < relation verbale >  concept. 

Ce type de représentation (suffisamment simplifiée ici) est à la base de tout modèle ou paradigme de représentation de la connaissance. Apprendre (ou “connaître”, ou découvrir) c'est établir des relations verbales entre des concepts 

En prolongement, nous pouvons voir aussi les limites d'une approche "par la connaissance", cognitive, qui n'intègre pas la notion de concept de "rupture", propre à certaines innovations de rupture.

C'est sur l'intégration de concepts plus "artistiques" que j’appuierais mes recherches.


samedi 6 septembre 2014

Innovation à l'école : placer l'enfant au coeur de son apprentissage (Céline Alvarez)

Deux années de test d'une nouvelle approche pour l'apprentissage ont été présentées par Céline Alvarez.

S'inspirant de la méthode Montessori, (http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9dagogie_Montessori )
 elle a observé  dans une zone d'éducation prioritaire  les évolutions d'une classe maternelle organisée selon une approche ouverte qui s'appuie sur 4 principes :
1/l'attention
2/ engagement
3/retour d'information immédiat
4/consolidation

le résultat est sans appel : un épanouissement et un bien être sans égal, à partir d'atelier en libre service : les enfants choisissent leurs activités (attention+), il utilisent des outils didactiques et objets tactiles et sensoriels pour améliorer la compréhension et l'attention, et s’habituent à répéter les gestes jusqu'à ce qu'ils réussissent, tout en mémorisant l'action de répétition.
Le décalage entre la prédiction et l'observation créent la surprise et améliore l'apprentissage. Ce principe est largement appliqué dans l'expérimentation.
Un autre effet direct de la méthode est le développement des compétences non cognitives,  sans chercher à les imposer, telles que la confiance en soi, l'estime de soi, la capacité d'entraide, la coopération...





mardi 13 mai 2014

Tendance marketing : Le Nudge est là, où comment convaincre simplement à moindre coût

Voici une thématique marketing, de "behavioral economics", née dans les années 60 aux Etats-Unis, et très en vogue aujourd'hui, porté notamment  en France par Eric Singler.  Elle met des points sur les I du comportement en puisant au fonds de la compréhension de la motivation d'un individu. On parle également de la mise en évidence d'une architecture de choix.
Le "Nudge" nous vient des Etats -Unis et a été amplifié suite à deux prix nobel en économie.  Herbert Simon (années 50), tout d'abord, qui a montré la notion  de rationalité limitée du comportement.lien
Un peu après, deux chercheurs ont montré des "anomalies" par rapport à la théorie  de l'homme rationnel face à une décision, en multipliant des expériences démontrant les travaux de Simon.  Et en allant plus loin,  ils ont montré des comportements liés à :

l’intérêt des autres,
les émotions,
l'environnement,
son propre intérêt (égoïsme),  etc.

Au final, nous serions (selon le psychologue Dan Ariely http://fr.wikipedia.org/wiki/Dan_Ariely) systématiquement irrationnels. Avec des Biais (ou influences) systématiques.  On peut alors s'y appuyer pour conduire un changement comportemental de son public.

En 2002, Daniel Kahneman, père fondateur,  a obtenu un prix nobel d'économie sur ses travaux académique sur la décision.http://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_Kahneman
Cela a donné lieu à la mise en lumière d'un nouveau courant, et différentes recherches applicatives vers le marketing, avec 3 ouvrages, dont un de Ariely, et un, récent, de Kahneman.  Ces idées sont appliquées aujourd'hui par des gouvernements ou entreprises.

3 éléments d'influences, peuvent augmenter un résultat de 1 à 2 % à une échelle de masse  (grande consommation):
1- volonté d'appartenance au groupe social, poids des  normes sociales (ex : mes voisins ont fait ça, et vous ?), dès lors que l'on me dit quel est le bon comportement à adopter
2- la "saillance " : mettre en évidence l'information, par exemple visuellement (on parle d'une offre saillante)
3- la récompense, fondée sur l'égo (bravo tu es un bon exemple)

La particularité est de ne jamais obliger, sans contraindre, mais d'orienter les choix.  Or changer un comportement est aujourd'hui extrêmement coûteux.

Exemples d'applications :
- améliorer l'inscription au don d'organe de 96 000 personne en un an en Angleterre, en adoptant la bonne attitude citoyenne.
- réduire la consommation d'énergie radicalement auprès de 600 000 ménages, en modifiant l'information figurant sur les factures
- amélioration de 20% du tri sélectif grâce à une note affichée sur la porte de 160 ménages
- basculer de l'usage du climatiseur vers le ventilateur, moins énergivore. Réduction de 10% de la consommation énergétique sur la population approchée.
- une note permet d'avoir un comportement vertueux pour réutiliser les serviettes dans une chaîne d’hôtel

Exemple en saillance :
- une mouche dessinée au fond des urinoirs permet de réduire de 80% l'usage de produits de nettoyage dans les toilettes d'un aéroport.

- inciter à utiliser les escaliers au lieu des escalators, pour améliorer la santé, de façon ludique en jouant du piano




Et ça, c'est pour illustrer la stratégie du bon exemple appliquée dans la rue pour demander de l'argent.




en savoir plus :

vendredi 17 août 2012

Le Bien-être et l'intelligence sources de WEB services innovants !

Voici deux exemples d'innovations de service, liés à l'homme, et qui utilisent le WEB.  Une nouvelle tendance qui devrait exploser pour tous ceux qui ont des idées géniales dans les sciences humaines, et qui veulent développer des méthodes liées au comportement, au bien-être.

Remettre l'homme au coeur de l'économie est un enjeu  fondamental dans un processus sociétal (ou RSE, Responsabilité Sociétale de l'Entreprise). Ps : souvenez-vous des 3 domaines du développement durable définis à Kyoto.

Le premier est un lumineux programme  pour le développement personnel, et dans cet exemple,  les capacités du cerveau.
Issu de différentes recherches scientifiques sur le cerveau, et les méthodes cognitives, Luminosity développe une série de 38 exercices thématiques ludiques  afin de développer notre accuité dans différents axes : la mémoire, l'observation, la vitesse, la flexibilité, le calcul. En gros, on doit faire travailler les deux hemispheres du cerveau !
Après l'inscription, et un questionnaire sur ses objectifs d'amélioration personnelle, on dispose de 3 exercices gratuits quotidiens. Avec un rappel tous les jours !
La méthode est bien sûr basée sur la recurrence, et un programme sur 100 jours minimum.
Commercialement le système est bien rodé : pour parfaire son amélioration personnelle, certains exercices sont conseillés, mais payants. Un abonnement attractif est proposé, pour 6 $ par mois. Il y a même un abonnement à vie !





plus d'infos sur Luminosity


diffuseur d'ondes positives face2be
Deuxième exemple : la morpho attitude pour être Zen tous les jours. Un diffuseur de bien-être, ou d'onde positives.   Morphologia , que nous avons déjà présenté (lien), sort le "face2be". Chaque jour, vous recevez un conseil de votre "coach mental" virtuel en fonction de votre personnalité, préalablement  définie par la méthode morphologia d'analyse de sa personnalité.
Sur mobile ou par e-mail (tablette...) vous recevrez la phrase du jour, ou le défi du jour à realiser. A la fin de la journée, vous vous sentez heureux d'avoir fait une action importante pour vous.
exemple d'onde positive personnalisée envoyée tous les jours par face2be
C'est magique !

Commercialement le système est efficace. Pour 27 centimes par jour, vous êtes heureux ! soit  pour l'équivalent d'une demi baguette de pain en grande surface, ou le prix d'une cigarette :)

Alors qu'il suffit d'acheter en ligne le distributeur d'onde positive, Morphologia mise beaucoup sur un système de revendeurs, qui peut être n'importe qui ! un particulier, un bureau de tabac, un commerce, qui touche une commission de 15% "sans rien faire".  Il suffit de distribuer les cartes de visites avec son code distributeur pré imprimé.

plus d'info sur Face2be de Morphologia





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